Le Jardin d’Afrique, lieu-dit pour un non-dit : une publication et l’oeuvre de rencontres plurielles.

D’abord celle entre Rachid Koraïchi, Isabelle Junca et Aurélie Allexandre d’Albronn au sein des éditions Al Manar. Puis d’une semaine passée dans le Jardin – espace temps en soi. Là-bas s’amorce un dialogue muet devant les tombes, mêlé d’un autre, fragile et respectueux, où les voix des migrants vivants qui témoignent font écho à celles des auteures, pour tisser la trame d’un livret. Au terme de ce parcours, une forme poétique, des images, un rythme et des sons, pour rendre hommages aux invités de ce lieu, « des étoiles filantes ».

En projet, une oeuvre lyrique de Benjamin Attahir :

« Quand j’ai pris connaissance du projet des Illuminations autour du Jardin d’Afrique de Rachid Koraïchi, je me suis plongé dans la lecture du livret et j’ai ressenti comme un appel. Ou plutôt l’urgence de composer. La musique est ce langage sans frontière, à la portée universelle, pouvant faire entendre cette douleur qui nous concerne tous et qui hurle dans le vide.

Trois violoncelles, une voix de femme, triangle et carré qui composent le chiffre sept à l’architecture sacrée.

Une instrumentation par multiple de trois viendra orchestrer et développer cette première forme que j’ai choisie pour sa profondeur de timbre et sa force lyrique.

La douleur donc, mais pas seulement. La douleur et l’espoir de ceux qui, vivants, tissent leurs parcours et écrivent un présent.

Je veux donner à entendre la force d’un puissant engagement pour la vie et essaierai de faire résonner ce lieu du lien. »

Benjamin Attahir | Compositeur

• Pénélope DRIANT | Mise en scène;
• Clémence DE VERGNETTE | Scénographie;

• Igor BOUIN, Raquel CAMARINHA, Aimery LEFÈVRE | Voix;

• Arthur BECHET | Percussions;
• Coline JAGET | Harpe;
• Romain FALIK | Théorbe et Oud;
• Florian GAZAGNE | Basson et flûtes;
• Florian GAZAGNE | Flûte traversière;
• Patrick WIBART | Saxhorn et Serpent;
• Aurélie ALLEXANDRE D’ALBRONN, Justine METRAL, Hanna SALZENSTEIN | Violoncelles;